Il y en a 67000 qui se cachent sous votre serviette de plage et vous n’oserez plus vous allonger.
5 plages françaises et espagnoles passées au peigne fin. Résultat: 67.423 mégots de cigarettes, 25.693 sacs plastiques, 15.959 cotons-tiges, 7 frigos, 607 ballons de baudruche et… 2 télés. Tel est le triste bilan de la dernière campagne de l’ONG Surfrider.
Des clopes au plastoque, l’inventaire à la Prévert révélé par l’étude publiée par l’ONG Surfrider hier a de quoi faire frémir. Il n’est pourtant qu’une infime fraction des 8 millions de tonnes de déchets qui finissent chaque jour dans l’océan. Non seulement ces déchets polluent, mais ils menacent et tuent la faune marine, comme en témoigne cette triste photo:
Pourtant, ce n’est pas une fatalité, si tout est qu’en tant que consommateur nous tâchons sérieusement de réduire notre production des déchets et leur déversement dans la mer:
- Réduire au maximum notre production de déchet en faisant notamment la chasse au jetable, au suremballage et au low cost, dont la durée de vie des produits (notamment l’électronique) est réduite au minimum.
- Trier autant que possible, mettre soigneusement dans les poubelles (c’est valable aussi pour les mégots et les chewing gum)
- Lors de voyages dans des pays émergents, se souvenir que les filières de traitement des déchets sont peu développées: tout ce que nous jetons est susceptible de se retrouver à la mer. Il faut rester particulièrement vigilant et ramener notamment tout ce qui est pile, batterie et électronique pour que ces produits soient recyclés dans de bonnes conditions.
Pour aller plus loin, je vous recommande le site d’éducation à l’environnement de l’ONG: http://fr.opencampus.surfrider.eu
Même si vous vous sentez déjà sensibilisés, il faut rester vigilants et attentifs. Comme j’ai coutume de dire, peu importe la quantité, aucune goutte de pluie ne se sent responsable des inondations. Et pourtant…
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